PRODUCTION SÉRIE
PRODUCTION AUTOMATISÉE
La production série est indispensable pour augmenter la compétitivité de l’industrie lourde. Le concept Eolink a été conçu pour être facilement industrialisable dans des usines robotisées.
Au cours de l’année 2019 l’industrie éolienne a installé 5047 nouvelles machines, c’est-à-dire 3,6 GW. L’éolienne Eolink de 15 MW sera à même de délivrer cette puissance avec seulement 240 unités. Si l’industrie est déjà capable de fournir des pales et générateurs de manière industrielle, Eolink s’intéresse principalement à la réalisation du flotteur.
Le flotteur Eolink est composé de deux coques principales formées de sections carrées plutôt que circulaires. Cela facilite l’assemblage des panneaux ouverts qui ne présentent pas de soudure en gueule-de-loup.
La fabrication est plus facile car l’architecture pyramidale ne présente pas de concentration des efforts. Cela permet d’éviter de souder des fortes épaisseurs de tôle, un processus long et complexe. De plus, Eolink utilise des panneaux raidis comme tous les navires commerciaux aujourd’hui construits. Ce procédé éprouvé a permis à un chantier Coréen d’assembler 600 000 tonnes d’acier pour construire 11 portes conteneurs en un an. Ce même volume d’acier permettrait de produire 160 éoliennes de 15 MW, c’est-à-dire 2,4 GW. L’automatisation est particulièrement intéressante pour réaliser les procédés répétitifs de soudage des raidisseurs sur la peau extérieure. Eolink étudie ses propres chaines de fabrication pour 2030. Chacune sera capable de produire 67 éoliennes par an.
Lorsque le flotteur est assemblé, la turbine peut être montée en haut des mâts alors que la structure est encore en cale sèche. Cette opération est réalisée grâce à des moyens de levage conventionnels. À la sortie du chantier naval, l’éolienne flottante est intégralement assemblée et peut être connectée sur site.
Enfin, lorsqu’elle arrive en fin de vie, 90% de la masse totale de l’éolienne pourra être recyclée.